
On le croirait inébranlable avec une raquette, mais qu’en est-il de son portefeuille ? Autour de Novak Djokovic, les rumeurs bruissent : la légende serbe aurait-il franchi la barre du milliard d’euros, se hissant dans un cercle d’élus plus restreint encore que les loges VIP de Wimbledon ?
Derrière les trophées qui s’empilent et les records qui tombent, une question agite les coulisses : Djokovic, c’est d’abord un virtuose du tennis ou un stratège de la finance ? Entre primes démesurées, contrats publicitaires clinquants et placements discrets, l’ampleur de sa fortune intrigue autant que ses duels contre Federer ou Nadal.
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Plan de l'article
Novak Djokovic, une trajectoire sportive exceptionnelle et lucrative
Depuis plus d’une décennie et demie, Novak Djokovic s’est invité sans frapper à la table des légendes. Sa collection de titres majeurs a transformé le Serbe en machine à records et en marque mondiale. Numéro un mondial à répétition, il a raflé l’Open d’Australie, Roland-Garros, Wimbledon et l’US Open à un rythme qui ferait tourner la tête à Roger Federer et Rafael Nadal. Ce trio infernal n’a rien laissé au hasard, révolutionnant la hiérarchie du tennis contemporain.
Sur le terrain, Djokovic a dépassé les 24 couronnes en Grand Chelem, prenant la mesure de ses deux rivaux historiques. Sa victoire à Roland-Garros contre Nadal fut un choc, tout comme sa capacité à régner sur toutes les surfaces. Sa trajectoire commande le respect, mais son influence ne s’arrête pas au bord du court.
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Côté finances, c’est la démesure :
- Plus de 175 millions de dollars engrangés en prize money sur le circuit ATP, un sommet inégalé
- Des chèques à sept chiffres à chaque triomphe à Melbourne, Londres ou Paris
Année après année, Djokovic s’est imposé comme l’un des sportifs les plus fortunés du tennis, et même du sport mondial. Il ne se contente plus de rafler les trophées : il empile aussi les records de gains, s’installant durablement dans la galaxie des figures emblématiques, à l’égal des plus grands.
Sa fortune dépasse-t-elle réellement le milliard d’euros ?
La question revient sans cesse, alimentée par les classements de Forbes et les spéculations des experts financiers. Si l’on s’en tient au prize money, Novak Djokovic s’est déjà assuré plus de 175 millions de dollars, un record sur le circuit ATP. Pourtant, les revenus du champion ne se limitent pas à ses exploits sur les courts.
Pour savoir s’il a franchi le seuil du milliard, il faut faire les comptes en additionnant :
- Les plus de 175 millions de dollars issus de ses performances sportives
- Les revenus des contrats de sponsoring (Peugeot, Lacoste, Asics, Hublot…)
- Les investissements dans l’immobilier et ses participations dans des start-up
Les estimations oscillent : certains avancent une fortune de Novak Djokovic comprise entre 650 et 900 millions d’euros en 2024. Cette marge s’explique par la discrétion du Serbe sur ses affaires et la volatilité naturelle des placements hors du circuit. À titre d’exemple, Roger Federer a franchi la barre du milliard grâce à des choix commerciaux judicieux, notamment avec Uniqlo et d’autres sociétés suisses.
Le milliard d’euros reste donc, pour l’heure, hors d’atteinte sur le papier. Mais Djokovic tutoie sans complexe le sommet du classement des sportifs les plus aisés de la planète. L’ère “Federer-Nadal-Djokovic” a rebattu les cartes, imposant de nouveaux codes pour mesurer la réussite, bien au-delà du simple palmarès sportif.
Entre revenus du tennis, contrats publicitaires et investissements
La richesse de Novak Djokovic ne s’est pas forgée uniquement sur la terre battue et les pelouses impeccables. Certes, il domine l’histoire du prize money, mais sa réussite financière s’appuie surtout sur une stratégie globale. Le Serbe a transformé ses triomphes en levier pour séduire les plus grandes marques et diversifier ses sources de revenus.
- Ses contrats de sponsoring constituent le cœur de son empire. En s’associant à Peugeot, Lacoste, Head, Asics ou Hublot, il s’est hissé parmi les athlètes les mieux rémunérés du monde. Ces partenariats lui rapportent chaque année des dizaines de millions. À une époque, Uniqlo et Seiko ont complété cet arsenal.
Mais Djokovic ne s’arrête pas au sponsoring. Il investit dans des entreprises technologiques à Monaco, acquiert des biens immobiliers à New York et s’implique dans la création d’infrastructures sportives. Son influence s’étend même jusqu’en Suisse, refuge de nombreux sportifs fortunés.
Cette diversification témoigne d’une approche réfléchie, bien loin des feux de la rampe. S’inspirant de la méthode Roger Federer ou des stratégies de Larry Ellison (le maître d’Indian Wells), Novak Djokovic construit une stabilité financière qui le met à l’abri des revers de carrière.
Ce que révèle la gestion de son patrimoine sur sa vision de la richesse
La trajectoire de Novak Djokovic ne se résume pas à une pluie de trophées et à la croissance d’un compte en banque. Sa façon d’aborder le patrimoine reflète une conception bien plus large de la réussite, où l’impact social compte autant — sinon plus — que les chiffres.
Depuis le lancement de la Fondation Novak Djokovic, menée avec Jelena Djokovic, le champion réinvestit une part de ses gains dans l’éducation des enfants défavorisés et la philanthropie.
- La fondation a permis la construction de maternelles dans les villages serbes, ouvert un restaurant solidaire où les plus modestes mangent sans payer et soutenu des programmes éducatifs à travers l’Europe.
- Au pic de la pandémie de Covid-19, il a effectué un don d’un million d’euros pour acheter du matériel médical en Serbie, alors que les hôpitaux étaient à bout de souffle.
Par ces gestes, Djokovic affirme une vision de la richesse tournée vers l’intérêt général. Il s’éloigne de l’affichage pour privilégier l’utilité concrète : la réussite, chez lui, se mesure à l’aune de l’entraide et de la transmission, bien plus qu’à celle d’une fortune affichée. Cette approche, rare dans le sport professionnel, ne vise pas le coup d’éclat. Elle laisse une marque indélébile, de la Serbie au reste du monde.